Sans doute les récompenses musicales les plus prestigieuses, les Grammy Awards sont relativement nouveaux en matière de cérémonies de remise de prix. Alors que les Oscars ont commencé en 1929 et les Emmys en 1949, les premiers Grammys n'ont eu lieu qu'en 1959. La création des Grammy Awards a été inspirée par le projet Hollywood Walk of Fame, qui a suscité un regain d'intérêt pour la musique et l'industrie du disque. En conséquence, la Recording Academy a créé ce qu'on appelait alors les Gramophone Awards pour honorer les meilleurs compositeurs, musiciens, auteurs-compositeurs et producteurs.
Cette première année, les Grammys ne comptaient que 28 catégories, mais en 2019, 84 catégories étaient présentées. Ces gramophones plaqués or ne sont pas seulement distribués pour de la nouvelle musique dans une variété de genres, ils sont également récompensés pour des innovations dans les domaines de la musique, de la philanthropie et de l'éducation. Les gagnants sont déterminés par un panel d'experts en musique et de membres de la Recording Academy qui votent sur les candidatures pour chaque prix soumis par les studios d'enregistrement. Bien que le processus soit bon, il est, comme tout autre, imparfait. Au fil des ans, il y a eu des bouleversements assez importants et des gagnants qui semblent être venus du champ gauche.
Stacker a rassemblé des moments inoubliables aux Grammys chaque année, en utilisant des sources telles que le site Web officiel des Grammy Awards, des sources d'information et des sites de culture pop. Les événements mémorables incluent des modes à couper le souffle, des performances indélébiles, des hommages déchirants, des interruptions bizarres et des souvenirs plus vraiment remarquables. Continuez à lire pour savoir quand la première émission en direct a eu lieu et quelle chanteuse portait une robe qui a littéralement cassé Internet.
1 / 63 Le 4 mai 1959, les premiers Grammy Awards ont eu lieu dans les salles de bal des hôtels de Los Angeles et de New York. Se déroulant simultanément, les événements en cravate noire ont honoré des stars comme Ella Fitzgerald, David Seville and the Chipmunks et Domenico Modugno. Frank Sinatra a été l'artiste le plus nominé de la soirée avec six nominations au total, mais il a fini par rentrer chez lui avec un seul prix pour la meilleure couverture d'album pour son interprétation de "Only the Lonely".
[Photo :Ella Fitzgerald, lauréate des premiers Grammy Awards de la meilleure performance vocale féminine et de la meilleure performance jazz individuelle.]
2 / 63 L'année 1959 a vu non pas un mais deux Grammy Awards. La deuxième cérémonie de remise des prix, qui a eu lieu en novembre de cette année-là, a été diffusée à la télévision sous la forme d'un "NBC Sunday Showcase" préenregistré animé par Meredith Wilson, auteur du hit de Broadway "The Music Man". Frank Sinatra a mieux réussi ce tour de table, remportant l'album de l'année pour "Come Dance with Me" et la meilleure performance vocale masculine pour la chanson titre de l'album.
[Sur la photo :Duke Ellington, lauréat du deuxième Grammy Awards annuel, pour la meilleure performance d'un groupe de danse, la meilleure composition musicale enregistrée et publiée pour la première fois en 1959 et le meilleur album de bande originale.]
3 / 63 Ray Charles a pratiquement balayé la troisième cérémonie annuelle des Grammy Awards, qui s'est tenue en avril 1961. Le musicien a remporté quatre prix au total :Meilleure performance vocale Single Record Or Track, Male (« Georgia On My Mind »); Meilleur album de performance vocale, masculin ("Le génie de Ray Charles"); Meilleure performance d'un artiste pop unique ("Georgia On My Mind"); et Meilleure performance Rhythm &Blues ("Let The Good Times Roll").
[Photo :Ray Charles dans l'une de ses poses classiques au piano.]
4 / 63 Judy Garland est montée sur scène lors d'une représentation de 1961 au Carnegie Hall qui a été qualifiée de "perfection" et saluée comme "la plus grande soirée de l'histoire du show business". La performance a marqué un retour triomphal pour la star, dont la vie personnelle avait été en proie à des scandales et à des drames pendant des années. Un enregistrement du concert ("Judy at Carnegie Hall") a remporté quatre Grammys aux prix de 1962, dont l'album de l'année, qui a fait de Garland la première femme à remporter le prestigieux prix.
[Photo :Judy Garland se penche sur la rampe pour saluer certains de ses fans enthousiastes lors de son concert au Carnegie Hall.]
5 / 63 En 1963, l'animateur des Grammy Awards, Frank Sinatra, a décerné à Bing Crosby le tout premier Lifetime Achievement Award de la Recording Academy. Donnant la parole à ce que tout le monde dans le public ce soir-là devait penser, Sinatra a avoué:«Nous lui avons tous volé», avant de révéler que le vote pour reconnaître le célèbre crooner avait été unanime. À son tour, Crosby a remercié l'Académie, Thomas Edison et "surtout… vous qui écoutez des disques".
[Photo :Bing Crosby en septembre 1951.]
6 / 63 Désormais incontournable aux Grammy Awards, Barbra Streisand a fait sa première apparition lors de la cérémonie de 1964 en tant que jeune dans la vingtaine. Elle a remporté deux gramophones ce soir-là, pour l'album de l'année et la meilleure performance vocale féminine.
[Sur la photo :photo promotionnelle de Barbra Streisand en 1966.]
7 / 63 Beatlemania a remporté la septième cérémonie annuelle des Grammy Awards, les quatre fabuleuses remportant deux trophées pour le meilleur nouvel artiste et la meilleure performance d'un groupe vocal. Les Beatles se sont également produits pour les prix, en chantant "I'm Happy Just to Dance with You" pour l'émission télévisée post-Grammys, "The Best on Record".
[Photo :Les Beatles saluent leurs fans après leur arrivée à l'aéroport Kennedy en février 1964.]
8 / 63 Les huitièmes Grammys annuels ont alimenté la controverse lorsque l'album de 1965 de Bob Dylan "Like a Rolling Stone" n'a reçu aucune nomination. En réponse à cet affront, Variety a publié un article intitulé « Razzberries for GRAMMYS » et Charles Champlin du Los Angeles Times a reproché à l'Académie d'avoir omis son article sur la cérémonie, remarquant :« Le poète-compositeur aux cheveux électriques -interprète... doit être considéré comme l'un des talents les plus influents et les plus rentables à avoir émergé en 1965. »
[Photo :auteur-compositeur-interprète folk-pop américain, Bob Dylan en avril 1965.]
9 / 63 Le roi du rock 'n' roll n'a jamais remporté un seul Grammy pour aucun de ses tubes qui font trembler les hanches. Au lieu de cela, ses trois gramophones ont été récompensés pour sa musique gospel. Le premier de ces prix, celui de la meilleure performance sacrée, a été décerné en 1967 pour son deuxième album de gospel "How Great Thou Art".
10 / 63 En 1968, les Grammy Awards célèbrent une décennie de cérémonies. La Recording Academy, la cérémonie elle-même et les gramophones plaqués or avaient alors pris un nouveau lustre. Andy Williams, l'animateur de l'émission "The Best on Record" de cette année-là, a résumé cette nouvelle crédibilité en disant :"Ce sont les Grammys. Herb Alpert les utilise pour les boucles d'oreilles. Henry Mancini les utilise pour les arrêts de porte. Les Beatles ont payé leur gourou avec quatre ou cinq... C'est l'Oscar, l'Emmy, le Tony de l'industrie du disque."
[Photo :le batteur Ringo Starr des Beatles félicite l'ingénieur du son du studio d'enregistrement EMI Geoff Emerick (à gauche) pour son Grammy Award en 1968.]
11 / 63 Alors que les Grammy Awards n'avaient pas encore été télévisés, 1969 a apporté la première remise de prix à l'antenne. Au lieu d'annoncer le gagnant du record de l'année lors du dîner comme d'habitude, l'Académie a fait l'annonce lors de l'émission spéciale "The Best on Record" près de deux mois plus tard. Afin de garder secret le véritable gagnant jusqu'à ce moment-là, les cinq artistes nominés ont préenregistré des discours d'acceptation avec le réseau insérant la bande appropriée une heure seulement avant la diffusion de l'émission.
[Sur la photo :la chanteuse Eydie Gorme (à gauche) avec Dionne Warwick, lauréate d'un Grammy, lors de la 11e cérémonie annuelle des Grammy Awards.]
12 / 63 En 1970, Johnny Cash a remporté le trophée de la meilleure chanson country grâce au tube "A Boy Named Sue", écrit par Shel Silverstein. La chanson a été un succès retentissant, remportant l'or avant même d'atteindre la première place du palmarès Billboard.
[Photo :Johnny Cash se produisant à Brême, en Allemagne, en 1972.]
13 / 63 En 1971, les Grammy Awards sont diffusés en direct à la télévision pour la première fois. L'émission spéciale de 90 minutes a été diffusée depuis le Hollywood Palladium et a marqué la fin du "The Best on Record" préenregistré ainsi que des dîners de remise des prix bi-côtiers, qui étaient tous deux des traditions depuis les premiers jours de la cérémonie.
[Photo :Paul McCartney et sa femme Linda assistent aux 13e Grammy Awards au Hollywood Palladium le 16 mars 1971.]
14 / 63 La cérémonie des Grammys en 1972 a eu lieu pour la première fois sur la côte Est, au Felt Forum de New York (alias le Théâtre du Madison Square Garden). Carole King a été la plus grande gagnante de la soirée, remportant quatre prix, dont celui de la chanson de l'année pour "You've Got a Friend". Elle a été la première femme à revendiquer cette haute distinction.
[Photo :Carol King et James Taylor en 1971, l'année où ils ont tous deux enregistré des versions de "You've Got a Friend".]
15 / 63 Si rien d'autre, le succès de la chanson "God Is a Woman" d'Ariana Grande en 2018 démontre que la culture dans son ensemble accepte au moins quelque peu l'idée d'une divinité féminine. Malheureusement pour Helen Reddy, ce n'était pas le cas en 1973. Après avoir accepté son prix de la meilleure performance vocale pop féminine pour "I Am Woman", Reddy a remercié Dieu en disant :"Elle rend les choses possibles". La décision n'a pas été bien accueillie par le public conservateur.
[Photo :Carol Burnett de "The Carol Burnett Show" en octobre 1973.]
16 / 63 L'auteure-compositrice-interprète Roberta Flack est entrée dans l'histoire des Grammys lorsqu'elle a remporté un deuxième prix consécutif du disque de l'année en 1974 pour "Killing Me Softly With His Song". Elle a remporté le même prix en 1973 pour son album "La première fois que j'ai vu votre visage". U2 a emboîté le pas en 2001 et 2002 avec les albums « Beautiful Day » et « Walk On »; Billie Eilish l'a fait en 2020 et 2021 avec "Bad Guy" et "Everything I Wanted".
[Photo :Roberta Flack, juillet 1973.]
17 / 63 Quand Olivia Newton-John a remporté les honneurs pour son album "Honestly I Love You" en 1975, elle n'était curieusement pas là pour accepter le trophée Record of the Year des présentateurs Paul Simon, John Lennon et Andy Williams. Art Garfunkel (de Simon &Garfunkel) l'a accepté pour elle. Mais alors qu'il montait sur scène pour récupérer le gramophone, Simon le frappa d'un zinger maladroit :"Je pensais t'avoir dit d'attendre dans la voiture." Les hommes avaient enregistré leur dernier album ensemble en 1970.
[Photo :Art Garfunkel, Paul Simon, Yoko Ono, John Lennon et Roberta Flack posent ensemble dans les coulisses des Grammy Awards, Uris Theater, New York.]
18 / 63 Lorsque Paul Simon a remporté l'album de l'année pour "Still Crazy After All These Years", il a remercié les personnes habituelles comme son producteur et collaborateur Art Garfunkel ainsi qu'une poignée d'autres personnes. Il a ajouté en plaisantant:"Et surtout, je voudrais remercier Stevie Wonder, qui n'a pas fait d'album cette année." Wonder avait remporté le prix en 1974 et 1975 - et le gagnerait à nouveau en 1977 - pour différentes œuvres.
[Photo :Paul Simon se produisant à Londres.]
19 / 63 Les 19e Grammys annuels étaient les Grammys les plus mondiaux à ce jour, avec des émissions télévisées transmises à Hong Kong et en Extrême-Orient par satellite. Un autre citoyen du monde, Stevie Wonder, est apparu et s'est produit, via satellite depuis Lagos, au Nigeria. Malheureusement, des difficultés techniques ont rendu la performance de "Sir Duke" de Wonder presque impossible à entendre ou à voir, la laissant avec un coup de poing beaucoup plus faible que si l'artiste s'était produit en personne.
[Photo :Peter Frampton présente lors de la 19e édition des Grammy Awards au Hollywood Palladium le 19 février 1977.]
20 / 63 Ce n'est pas souvent que nous voyons une égalité aux Grammy Awards, mais en 1978, deux chansons ont remporté le gramophone pour la chanson de l'année. "You Light Up My Life" de Debby Boone et la collaboration Barbra Streisand/Paul Williams, "Love Theme From A Star Is Born (Evergreen)", ont tous deux reçu la plus haute distinction de la soirée.
[Photo :Barbra Streisand et Paul Williams détiennent des Golden Globes pour leur chanson "Evergreen" en 1977.]
21 / 63 Le comédien Steve Martin a été chargé en 1979 de présenter la meilleure performance vocale pop. Fidèle à sa marque d'humour décalé, parfois torride, il a distribué le gramophone alors qu'il n'était vêtu que de ses sous-vêtements et de la moitié supérieure de son smoking. Curieusement, ce n'est pas la dernière fois qu'une célébrité monte sur scène uniquement en sous-vêtements.
[Photo :Steve Martin se produisant au Community Center de Sacramento, en Californie, dans les années 1970.]
22 / 63 Le duo Barbra Streisand et Neil Diamond "You Don't Bring Me Flowers" n'a jamais été destiné à être un duo. Au lieu de cela, un DJ a mélangé les versions des deux artistes du morceau ensemble comme cadeau de divorce pour son ex-femme, et les fans sont devenus fous, forçant presque les deux artistes à enregistrer correctement le morceau ensemble. En 1980, Streisand et Diamond ont joué le larmoyant ensemble sur la scène des Grammys dans ce que certains décrivent comme de la "pure magie".
[Photo :la pochette du single "You Don't Bring Me Flowers" de Barbra Streisand et Neil Diamond.]
23 / 63 En 1981, le nouveau venu Christopher Cross a été nominé pour six Grammy Awards. Il en a remporté cinq, dont le "Big Four" (Album de l'année, Disque de l'année, Chanson de l'année et Meilleur nouvel artiste).
[Photo :Christopher Cross se produisant en 1980 avec sa chanson populaire "Ride Like the Wind".]
24 / 63 Le moment le plus émouvant des Grammys de 1982 a sans aucun doute été l'annonce que le prix de l'album de l'année serait décerné à Yoko Ono et John Lennon pour "Double Fantasy". Ono a accepté le prix avec le jeune fils du couple, Sean Lennon, en disant de son défunt mari :« Je pense que John est ici avec nous aujourd'hui. John et moi avons toujours été très fiers et heureux de faire partie de la race humaine. Il a fait de la bonne musique pour la terre et pour l'univers.”
[Photo :John Lennon avec sa femme Yoko Ono.]
25 / 63 Les Grammy Awards de 1983 étaient la 25e édition de la cérémonie et la Recording Academy célébrée avec style. Plusieurs des plus grands moments des Grammys ont été rejoués via un écran vidéo tout au long de la soirée. Et la plus grande performance de la soirée a vu Ray Charles, Count Basie, Jerry Lee Lewis et Little Richard monter sur scène en même temps, jouant certains de leurs plus grands succès sur quatre pianos différents.
[Photo :25e cérémonie annuelle des Grammy Awards.]
26 / 63 En 1984, Annie Lennox a surpris tout le monde, y compris les équipes de production des Grammy, lorsqu'elle est montée sur scène en drag pour interpréter son tube "Sweet Dreams (Are Made of This)". Vêtue d'un costume sombre, de côtelettes de mouton et baissant la voix dans un registre plus profond, Lennox était totalement méconnaissable. Mais la cascade était plus qu'une simple blague, c'était la façon dont Lennox reprenait en main le bavardage omniprésent sur son identité de genre et son androgynie.
[Photo :Annie Lennox interprète un medley de "I Saved the World" et "Sweet Dreams" en 2000.]
27 / 63 Prince n'a jamais fait les choses à moitié, et sa performance aux Grammys de 1985 de "Baby I'm a Star" n'a pas fait exception. Le chanteur s'est frayé un chemin à travers plusieurs routines de danse complexes, a tournoyé sur son pied de micro et s'est finalement enfui lorsque des membres du public incontrôlables sont montés sur scène pour se joindre à la fête.
29 / 63 La chanson de l'année aux Grammys de 1987 a été « That's What Friends Are For », écrite par Burt Bacharach et Carole Bayer Sager et interprétée par Dionne Warwick, Elton John, Gladys Knight et Stevie Wonder. Le produit de la chanson, qui a finalement dépassé les 3 millions de dollars, est allé à la Fondation américaine pour la recherche sur le sida.
[Sur la photo :photo de la jam session avec Stevie Wonder et Burt Bacharach.]
30 / 63Pour la première fois en sept ans, les Grammys sont revenus à New York en 1987. Billy Crystal a organisé l'événement au Radio City Music Hall, en commençant par une blague opportune :« C'est un bâtiment historique parce que c'est le seul bâtiment que Donald Trump n'a pas. Je ne possède pas… pas encore. De nombreuses performances de la soirée étaient également centrées sur New York :George Benson a interprété une reprise de "On Broadway" et Billy Joel a interprété "New York State of Mind".
31 / 63 La Recording Academy a annoncé qu'une nouvelle catégorie serait décernée lors de la soirée des Grammys en 1989 :Best Hard Rock/Heavy Metal Performance. Des artistes comme Iggy Pop, AC/DC, Metallica et Jane's Addiction ont été nominés, mais le gagnant, Jethro Tull, a été une surprise totale. Quand Alice Cooper a annoncé que le groupe folk-rock avait gagné, le public est resté silencieux pendant près d'une bonne minute avant d'éclater de rire, pensant que Cooper jouait simplement une blague.
[Photo :Jethro Tull se produisant à Hambourg en 1973.]
32 / 63 Bien que cela ne se soit techniquement pas produit aux Grammys mais neuf mois plus tard, le fait de retirer au groupe Milli Vanilli le prix du meilleur nouvel artiste était sans aucun doute la plus grande nouvelle de l'année liée aux Grammys. Après qu'il a été découvert que Robert Pilatus et Fabrice Morvan ne chantaient pas eux-mêmes (en novembre 1990), la Recording Academy a repris l'honneur.
[Sur la photo :Fab Morvan (à gauche) et Rob Pilatus (à droite) du duo pop allemand Milli Vanilli posent avec le président des Grammy C. Michael Greene aux Grammy Awards de 1990.]
33 / 63 En 1991, Quincy Jones a remporté les Grammys, remportant six prix, dont celui de l'album de l'année, de la meilleure performance rap d'un duo ou d'un groupe et du producteur de l'année (non classique). À 57 ans, Jones a également établi le record de la personne la plus âgée à remporter six prix en une seule soirée.
[Photo :Quincy Jones tient son Grammy Legend Award, le 5 décembre 1990, à New York, lors d'un gala organisé par la National Academy of Recording Arts and Sciences.]
34 / 63 "Unforgettable" de Natalie Cole, un hommage à son père Nat King Cole, a remporté toutes les catégories pour lesquelles il a été nominé aux Grammy Awards de 1992. L'album a remporté les trophées du disque de l'année, de l'album de l'année, de la chanson de l'année, de la meilleure performance pop traditionnelle, du meilleur arrangement instrumental accompagnant les voix et du meilleur album d'ingénierie non classique. Le producteur de Cole, David Foster, a également remporté le prix du producteur de l'année.
[Photo :la chanteuse Natalie Cole brandit le Grammy Award qu'elle a remporté.]
35 / 63 Le fils de 4 ans du guitariste rock Eric Clapton, Conor Clapton, est décédé en 1991 après être tombé de la fenêtre d'un appartement du 53e étage à New York. Clapton a écrit "Tears in Heaven" pour son jeune fils. Lorsque Clapton a interprété une version acoustique de la chanson aux Grammy Awards de 1993, il n'y avait pas un œil sec dans la maison. Pour rendre le moment encore plus doux, le morceau a remporté la chanson de l'année le même soir.
[Photo :Eric Clapton pose chez Christie's avec sa guitare Fender Stratocaster de 1956.]
36 / 63 Frank Sinatra est incontestablement l'une des voix les plus déterminantes de la musique moderne. Ainsi, lorsque la Recording Academy lui a décerné un Lifetime Achievement Award en 1994, présenté par Bono, cela semblait parfaitement approprié, jusqu'à ce qu'ils lui coupent le discours d'acceptation, grâce à sa nature décousue.
[Photo :Bono, chanteur du groupe U2 (R), serre la main du chanteur Frank Sinatra après que Sinatra ait reçu un Lifetime Achievement Award lors de la 36e édition des Grammy Awards.]
37 / 63 Un moment particulièrement mémorable des 37e Grammy Awards a été le discours passionné du président de la Recording Academy, Michael Greene, sur l'état des arts. Appelant à plus de soutien et à une approche plus réfléchie, Green a déclaré:«Nous sommes ici ce soir sur le point de devenir le seul pays industrialisé au monde sans aucun soutien fédéral aux arts. Nous ne devons pas permettre que les arts soient politisés, privatisés, commercialisés, aseptisés, neutralisés ou mis à zéro."
[Photo :Michael Greene, président-directeur général de la Recording Academy.]
38 / 63 Aux Grammy Awards 1996, Mariah Carey et Boyz II Men ont uni leurs forces pour interpréter leur énorme succès "One Sweet Day". La piste a été un succès, restant la piste n ° 1 la plus longue du Billboard Top 100 jusqu'à ce que "Old Town Road" de Lil Nas X la renverse en août 2019.
[Photo :Mariah Carey et Boyz II Men interprétant la chanson "One Sweet Day" au Madison Square Garden.]
39 / 63 La crooner country LeAnn Rimes n'avait que 14 ans en 1997 lorsqu'elle a reçu le prix du meilleur nouvel artiste et de la meilleure performance vocale country féminine, devenant ainsi la plus jeune lauréate d'un Grammy de tous les temps. Dans des interviews ce soir-là, la légende country Clint Black a plaisanté :"Quand j'avais 14 ans, j'avais un itinéraire papier."
[Photo :LeAnn Rimes brandit ses deux Grammy Awards.]
40 / 63 Le jeune artiste de performance Michael Portnoy a été embauché pour être un danseur suppléant pour la performance des Grammys de Bob Dylan en 1998. Quelques secondes après le début de la chanson "Love Sick" de Dylan, Portnoy a retiré sa chemise pour révéler les mots "Soy Bomb" peints sur sa poitrine, s'est précipité sur le devant de la scène et a commencé à danser de manière robotique, volant essentiellement la vedette. Le natif de New York a révélé plus tard que les mots étaient un poème qui décrivait ce qu'il pensait que l'art devrait être, mais à l'époque, le public était trop abasourdi pour savoir quoi penser de l'affichage.
[Photo :Bob Dylan interprète "Love Sick" aux côtés du manifestant/artiste de performance Michael Portnoy.]
41 / 63 La 41e édition des Grammy Awards a représenté une grande soirée pour les femmes de l'industrie de la musique. Des grands comme Lauryn Hill, Céline Dion, Madonna, Alanis Morissette, Sheryl Crow et Dixie Chicks ont tous remporté des trophées pour leur travail. Hill a été le plus grand gagnant de la soirée, avec "The Miseducation of Lauryn Hill" qui a remporté l'album de l'année (une première pour tout artiste hip-hop), le meilleur nouvel artiste, la meilleure performance vocale R&B féminine, la meilleure chanson Rhythm &Blues et le meilleur R&B. Album.
42 / 63 Dans ce qui était sans doute le moment de mode le plus emblématique des Grammys de tous les temps, Jennifer Lopez a foulé le tapis rouge dans un numéro Versace en mousseline vert émeraude plongeant. Pour entendre son ancienne styliste, Andrea Lieberman, le dire, elle a attrapé alors qu'elle dévalait la Cinquième Avenue en route pour un essayage de dernière minute avec la star. "Quand elle l'a essayée, tout le monde savait que c'était la robe", a déclaré Lieberman. Lopez a de nouveau porté la robe Versace à deux reprises en 2019, à la Fashion Week et lors de son monologue sur "Saturday Night Live".
43 / 63 L'un des plus grands succès de 2001 a été "The Marshall Mathers LP" d'Eminem. Alors que beaucoup ont adoré l'album, il a également reçu de nombreuses critiques pour son contenu homophobe, misogyne et violent. Ainsi, lorsqu'Elton John a rejoint Eminem sur scène pour interpréter "Stan", serrant le rappeur dans ses bras à la fin de la représentation, cela a envoyé une onde de choc dans l'industrie de la musique et a fait une énorme déclaration.
[Photo :Elton John et Eminem lors de la 43e cérémonie annuelle des Grammy Awards au Staples Center de Los Angeles.]
44 / 63 Diffusés quelques mois seulement après les tragédies du 11 septembre, les Grammys 2002 regorgent d'hommages à ceux qui ont perdu la vie dans la catastrophe et aux courageux premiers intervenants qui ont tant sacrifié pour aider. Un hommage particulièrement émouvant a été la performance d'Alan Jackson de "Where Were You (When the World Stopped Turning)", que le journaliste de Salon.com, Eric Boehlert, a qualifié d'"hymne de réflexion que les Américains écouteront jusque dans la seconde moitié de ce siècle".
[Photo :Alan Jackson se produit en direct lors de la 44e cérémonie annuelle des Grammy Awards qui s'est tenue au Staples Center.]
45 / 63 En 2003, Simon et Garfunkel ont reçu le Lifetime Achievement Award de la Recording Academy. L'honneur a ouvert une porte entre les partenaires musicaux éloignés et, pour la première fois en une décennie, le duo s'est produit ensemble en public. Fittingly, the song that broke their silence was one of their first hits, “The Sound of Silence.”
[Pictured:Simon and Garfunkel performing in the Netherlands in 1982.]
46 / 63 When Evanescence won the Best New Artist award over 50 Cent at the 2004 Grammys, the rapper was clearly displeased. In a pre-Kanye, Kanye moment, 50 Cent took the stage right as the group began their acceptance speech, stalking around them and flashing the cameras a peace sign before returning to his seat. Ever a pro, Amy Lee made light of the incident, saying, “We’d like to thank 50 Cent,” before finishing her address.
47 / 63 Melissa Etheridge was undergoing chemotherapy in 2005 to battle the breast cancer she’d recently been diagnosed with. However, the songstress didn’t let the bleak prognosis stop her from paying tribute to Janis Joplin. She took the stage, completely bald, with Joss Stone to perform “Piece of My Heart.”
[Pictured:Melissa Etheridge performs a Janis Joplin tribute during the 47th Annual Grammy Awards.]
48 / 63 The Gorillaz, a virtual, animated group, in 2006 joined flesh-and-blood popstar Madonna on stage at the Grammy Awards to perform a medley of hits. The bizarre collaboration was achieved thanks to a 19th-century trick called Pepper’s Ghost.
[Pictured:Madonna performs with Gorillaz during the 48th Annual Grammy Awards.]
49 / 63 The 2007 Grammy Awards ushered in a new segment called “My Grammy Moment.” Beginning a month before the ceremony, the public voted on 12 unknown, unsigned finalists, with the winner receiving the opportunity to sing on the Grammy’s stage alongside Justin Timberlake. The winner was Robyn Troup, an 18 year old from Houston, Texas.
[Pictured:Singers Justin Timberlake and “My Grammy Moment” winner Robyn Troup perform “Ain’t No Sunshine” onstage at the 49th Annual Grammy Awards.]
50 / 63 The early 2000s saw some questionable fashion trends, and no one, not even music’s royalty, was safe from some regrettable choices. Take Kanye West’s glow-in-the-dark shutter shades, which completed his trendy look at the 2008 Grammy Awards.
[Pictured:Kanye West performs onstage during the 50th annual Grammy awards.]
51 / 63 Rihanna was set to open the Grammy Awards in 2009 but pulled out hours before due to a domestic dispute with then-boyfriend Chris Brown. Sometime after Clive Davis’ pre-Grammys party, Brown allegedly assaulted Rihanna, landing her in the hospital and him in jail. U2 and Al Green stepped in to fill gaps in the ceremony, but that didn’t stop most of the year’s coverage from centering around the abusive relationship.
[Pictured:Singers Al Green and Justin Timberlake perform during the 51st Annual Grammy Awards.]
52 / 63 The Grammys have seen some incredible performances over the years, but Pink’s 2010 performance stands out thanks to her acrobatics and Cirque du Soleil-inspired moves. Clad in a sheer bodysuit, the pop star twisted around in silks above the audiences’ heads all while singing her hit “Glitter in the Air,” in what she called one of the greatest moments of her life.
[Pictured:Singer Pink performs onstage during the 52nd Annual Grammy Awards.]
53 / 63 A bona fide eccentric, Lady Gaga arrived on the 2011 Grammys red carpet inside a giant egg accompanied by multiple latex-clad attendees. The pop star spoke to Ryan Secrest through the egg, explaining that the vessel related to her new “Born This Way” single, which made its debut during the ceremony later that night.
[Pictured:An egg-like container with singer Lady Gaga inside arrives for the 53rd Annual Grammy Awards.]
54 / 63 Music legend Whitney Houston in 2012 was found dead in a hotel room one day before the Grammy Awards. In a tribute to the icon, Jennifer Hudson put together a last-minute performance of Houston’s hit “I Will Always Love You.” Hudson’s vocal ability and passion earning her a standing ovation from the entire arena.
[Pictured:Jennifer Hudson performs at a taping of “We Will Always Love You:A Grammy Salute To Whitney Houston.”]
55 / 63 In 2007, there wasn’t any one artist who stood out from the pack by sweeping the awards ceremony. Instead, the wealth was distributed among a host of relative newcomers, including Gotye, fun., and Mumford &Sons. Ultimately, the night was described as “ushering in the winds of change” and set the stage for the state of music in the current decade.
[Pictured:Musicians Ted Dwane, Marcus Mumford, Ben Lovett and Country Winston-Marshall of Mumford &Sons at the 55th Annual Grammy Awards.]
56 / 63 Grammy attendees in 2014 surely felt the love when Queen Latifah married 33 gay and straight couples while Macklemore, Ryan Lewis, Madonna, Mary Lambert, and Trombone Shorty performed “Same Love.” As she introduced the marriage equality segment, which brought the audience to tears, Latifah announced, “This song is not a love song for some of us, but for all of us.”
[Pictured:Macklemore, Mary Lambert, Madonna, Ryan Lewis, and Queen Latifah embrace on stage at the 56th Grammy Awards].
57 / 63 In one of the most controversial Grammy upsets in recent years, Beck’s “Morning Phase” beat Beyoncé’s self-titled offering for Album of the Year. Kanye West rushed the stage, ready to interrupt Beck’s acceptance speech but seemed to think better of it, slinking off into the background and only later divulging that he thought Beck should give his award to Beyoncé. The win also sparked a much-needed conversation about the role race plays in the Grammys.
[Pictured:Beck accepts the Best Rock Album award for “Morning Phase” onstage.]
58 / 63 Going into the 2016 Grammys, the most-hyped part of the evening was Lady Gaga’s tribute to David Bowie. It seemed like a perfect fit—one eccentric artist’s salute to another. However, in reality, the performance received less than stellar reviews thanks to its hectic and chaotic feel. Chalk it up to one too many costume changes, maybe?
[Pictured:Lady Gaga performs a tribute to the late David Bowie onstage.]
59 / 63 In 2017, Twenty One Pilots won the Grammy from Best Pop Duo/Group Performance for “Stressed Out.” Before hitting the stage to make their acceptance speech, the duo dropped their pants, stripping down to their skivvies. Their explanation? Back when they were nobodies, they made a promise that if they ever won a Grammy they’d accept it in their underwear.
[Pictured:Josh Dun (L) and Tyler Joseph of music group Twenty One Pilots accept the Best Pop Duo/Group Performance award for “Stressed Out” onstage.]
60 / 63 Since its inception, the Grammy Awards have not shied away from sensitive and political topics. Case in point:At the 2018 awards, pop star Camila Cabello voiced her support for Dreamers, saying:“Tonight, in this room full of music’s dreamers, we remember that this country was made by dreamers, for dreamers, chasing the American dream. I’m here on this stage tonight because just like the Dreamers, my parents brought me to this country with nothing in their pockets but hope. They showed me what it means to work twice as hard and never give up. And honestly, no part of my journey is any different from theirs. I’m a proud, Cuban Mexican immigrant, born in eastern Havana, standing in front of you on the Grammy stage in New York City. And all I know is that just like dreams, these kids can’t be forgotten and are worth fighting for.”
[Pictured:Camila Cabello speaks onstage during the 60th Annual GRAMMY Awards.]
61 / 63 When rapper Cardi B arrived on the red carpet in this vintage Thierry Mugler seashell-shaped dress, she caused quite a stir. The occasion marked only the second time the French designer has allowed a star to wear archived designs, and it was a moment Cardi’s team had had to fight to make happen. Talking about the outfit choice, stylist Kollin Carter said, “From the moment I saw it, I knew it was going to be a debatable moment, some people would love it and some people would hate it and that’s everything we’re about when it comes to fashion. It’s meant to create a conversation.”
[Pictured:Cardi B arrives at the 61st Annual GRAMMY Awards in the Thierry Mugler seashell-shaped dress.]
62 / 63 The 62nd Grammy Awards were held at the Staples Center in Los Angeles (also home to the Lakers) just hours after basketball star Kobe Bryant was pronounced dead from a helicopter crash. In his honor, his two retired Lakers jerseys were lit up throughout the awards ceremony. Alicia Keys addressed the audience, saying, “We are literally standing here heartbroken in the house that Kobe Bryant built.” Keys joined with Boyz II Men for a rendition of “It’s So Hard to Say Goodbye to Yesterday” in honor of the sports legend.
63 / 63 Beyoncé was nominated for nine awards at the 63rd Grammy Awards, more than any other artist that year. She won four of those awards, bringing her total to a record-setting 28—more than any other female performer at the time. “As an artist, I believe it's my job, to reflect the times,” Beyoncé said in her acceptance speech for Best R&B Performance. “I wanted to uplift, encourage, and celebrate all of the beautiful Black queens and kings that continue to inspire me and inspire the whole world.”
